Cette journée réunissait des professionnels du secteur sanitaire et social, des militants associatifs, des institutions, des bénévoles et des acteurs culturels, artistes ou représentants de structures. Le fanal avait été invité pour parler des différents projets menés avec l'hôpital psychiatrique depuis quelques années. Il devait notamment être question d'une résidence d'artiste avec la chanteuse Marie Renaud (Marie Tout Court) qui avait mené des ateliers d'écriture avec des usagés de psychiatrie et qui avait également donné un concert dans l'intra, c'est à dire à l'hôpital pour des patients qui n'ont pas la possibilité de se rendre dans une salle de spectacle.
On devait également évoquer La déposition de Hélène Pedneault mise en scène de Philippe Houriet qui avait été jouée en septembre dernier au CATTP (centre accueil thérapeutique à temps partiel).
Gilles Saussier s'est donc retrouvé à intervenir dans la même table ronde "La culture : vivre une histoire collective pour construire son histoire individuelle? - regards croisés d'acteurs du social, de la psychiatrie, de la culture".
En entendant le récit de ce projet, on s'est dit que même si l'activité de la scène nationale était en premier lieu naturellement tournée vers le spectacle vivant, on ne pouvait pas ne pas être concerné et ne pas soutenir un tel travail. L'art interrogeait le réel et qui plus est, un réel qui faisait partie de notre quotidien.
En effet, Didier Harel le sans domicile fixe qui avait été le déclencheur de ces parcours était mort dans un square très proche du fanal. Il dormait la nuit sur un banc à quelques centaines de mètres de nos bureaux. Nous étions donc quotidiennement sur le même parcours mais nous ne nous étions jamais croisés...
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