vendredi 24 octobre 2008

DAVID BOBÉE (Cannibales) - rencontre

Nous avons accueilli le spectacle Cannibales de Ronan Chéneau mis en scène par David Bobée. L’accueil du public lycéen qui se trouvait dans la salle a été très chaleureux. Les élèves se sont tous levés au moment des applaudissements. 65 personnes sont restées à la rencontre. Des réactions enthousiastes, mais aussi des avis plus partagés, ont été exprimés sur le spectacle.

JACKY MOLARD QUARTET : ÉLECTRIQUES - résidence

Samedi 25 octobre, 55 personnes sont venues pour la deuxième répétition de Jacky Mollard et de son quartet. Cette fois ce sont des élèves de l’école de musique, de la section musique traditionnelle qui sont venus en nombre. La rencontre a été très différente de celle du jeudi soir, ou, là aussi, plus de 50 personnes étaient venues voir les musiciens travailler. Cette fois c’était une discussion très technique qui s’est engagée entre les musiciens sur le plateau et ceux présents dans le public.


Quelques photos de la résidence et de la répétition publique du 23 octobre 2008.

Hélène Labarrière + Jacky Molard Quartet (© pierre.k - 2008)
Jacky Molard (© pierre.k - 2008)Janick Martin (© pierre.k - 2008)


jeudi 23 octobre 2008

JACKY MOLARD QUARTET : ÉLECTRIQUES - résidence

Repas avec l'équipe du fanal après la répétition publique à laquelle 55 personnes ont assisté. Nous en avons profité pour fêter l'anniversaire d'Hélène Labarrière...




mardi 21 octobre 2008

OLIVIER DUBOIS - rencontre


La rencontre après le spectacle Faune(s) d’Olivier Dubois a suscité un grand intérêt de la part des spectateurs, beaucoup sont restés pour participer ou simplement écouter Olivier Dubois préciser son parcours, la genèse de ce projet ou encore sa conception de l’interprète. Certains, déroutés par le spectacle, ont pu exprimer leur perte de repères en toute simplicité. Olivier Dubois a su conquérir son auditoire par la pertinence de ses réponses et l’humour qu’il y a glissé à chaque fois. Quant à la fin de la rencontre, sous forme de boutade, il a lancé aux spectateurs :
Est-ce que vous êtes pour que le fanal produise mon prochain projet ?
Le public en chœur a répondu oui ! Et c’est sur un grand éclat de rire impertinent et un rien provocateur que s’est achevée cette belle soirée.

vendredi 17 octobre 2008

JEAN-FRANÇOIS LE GARREC - rencontre


Rencontre autour du Mariage de Figaro mise en scène de Jean-François Le Garrec

Avec une classe de 1ère GEL du lycée Aristide Briand
Vendredi 17 octobre, une petite classe et leur professeur de Français, Frédérique Cheval, accueillent le metteur en scène. Pour beaucoup d’entre eux, le spectacle qu’ils viendront voir le lendemain sera leur premier spectacle. Jean-François Le Garrec est très à l’aise et prolixe. Avec passion, il leur parle de ce qui l’a conduit à devenir metteur en scène, de son travail de comédien et metteur en scène, du fonctionnement d’une compagnie…
Avec quelques informations en plus sur le Mariage de Figaro, l’heure passe vite ; le rendez-vous est pris pour le lendemain!

jeudi 16 octobre 2008

GILLES SAUSSIER - Récit d'une rencontre

La première rencontre avec Gilles Saussier, Jean-Yves Petiteau et avec ce magnifique projet de parcours de SDF commandé par l'association Action Création Solidarité de Saint Nazaire a eu lieu le 15 novembre 2007 au Croisic lors d'une journée d'étude organisée par Le Réseau Santé Précarité sur le thème Culture et insertion.

Cette journée réunissait des professionnels du secteur sanitaire et social, des militants associatifs, des institutions, des bénévoles et des acteurs culturels, artistes ou représentants de structures. Le fanal avait été invité pour parler des différents projets menés avec l'hôpital psychiatrique depuis quelques années. Il devait notamment être question d'une résidence d'artiste avec la chanteuse Marie Renaud (Marie Tout Court) qui avait mené des ateliers d'écriture avec des usagés de psychiatrie et qui avait également donné un concert dans l'intra, c'est à dire à l'hôpital pour des patients qui n'ont pas la possibilité de se rendre dans une salle de spectacle.

On devait également évoquer La déposition de Hélène Pedneault mise en scène de Philippe Houriet qui avait été jouée en septembre dernier au CATTP (centre accueil thérapeutique à temps partiel).

Gilles Saussier s'est donc retrouvé à intervenir dans la même table ronde "La culture : vivre une histoire collective pour construire son histoire individuelle? - regards croisés d'acteurs du social, de la psychiatrie, de la culture".

En entendant le récit de ce projet, on s'est dit que même si l'activité de la scène nationale était en premier lieu naturellement tournée vers le spectacle vivant, on ne pouvait pas ne pas être concerné et ne pas soutenir un tel travail. L'art interrogeait le réel et qui plus est, un réel qui faisait partie de notre quotidien.

En effet, Didier Harel le sans domicile fixe qui avait été le déclencheur de ces parcours était mort dans un square très proche du fanal. Il dormait la nuit sur un banc à quelques centaines de mètres de nos bureaux. Nous étions donc quotidiennement sur le même parcours mais nous ne nous étions jamais croisés...

mercredi 15 octobre 2008

ENVERT DES VILLES, ENDROITS DES CORPS







Quelques extraits en images du "journal" édité à l'occasion du projet de GILLES SAUSSIER.

#1 Yannick Richard, sur les traces de son enfance passée avec Didier Harel, sans domicile fixe décédé en 2005 à Saint-Nazaire.

Ce journal est le fruit d'une collaboration entre Gilles Saussier et le graphiste David Poullard. Il est publié par l'association Solidarité et Création et l'association Peuple et Culture 44.

lundi 13 octobre 2008

PIERRE MEUNIER - rencontre

© Alain Julien

Pendant la rencontre qui a suivi Au milieu du désordre de et par Pierre Meunier il a été beaucoup question de souvenir d’enfances, des petites choses qui relient chacun et le définit dans son rapport au monde. Certains ont constaté qu’il y avait bien longtemps qu’ils n’avaient pas touché un cailloux…

vendredi 3 octobre 2008

GILLES SAUSSIER "Logé chez l'habitant " - exposition

Une exposition sans domicile fixe de Gilles Saussier, les 4 et 5 octobre 2008, de 14h30 à 18h, Saint-Nazaire

Dans le cadre de son projet « Envers des villes, Endroit des corps » sur l'estuaire de la Loire, Gilles Saussier (artiste et photographe) répond à une commande de l'Association Solidarité et Créations (ASC) et de l'association d'éducation populaire Peuple & Culture 44 pour entreprendre un travail en mémoire d'un sans domicile fixe, Didier Harel, décédé à Saint-Nazaire en 2005.

Gilles Saussier et le sociologue Jean-Yves Petiteau ont demandé à différentes personnes ayant connu ce SDF (ami d'enfance, travailleur social, compagnon de squat...) de rassembler leurs souvenirs et de leurs proposer des itinéraires dans Saint-Nazaire. Enregistrés et photographiés, ces parcours se superposent et dessinent une autre topographie de Saint-Nazaire. Ils déplacent les questions de l'habiter (qui est dehors, qui est dedans ?), de l'étranger (comment devient-on étranger à sa propre ville ?), de l'hospitalité (quels lieux d'accueil pour les SDF mais aussi pour l'art en prise avec les questions sociales ?)

En écho à ce travail, Gilles Saussier présente un dispositif où des images extraites des itinéraires sont hébergées aux domiciles de particuliers en différents points de Saint-Nazaire (voir la liste des lieux).

Une sélection d'autres travaux est installée en contrepoint au Fanal-Scène Nationale (« L'île d'après », une vidéo de 17mn réalisée sur une île de Loire près d'Ancenis d'après l'itinéraire de Jean Bricard publié par Jean-Yves Petiteau et Isabelle Rolland en 1994, ainsi que des portraits d'habitants des îles fluviales du delta du Bengale extraits du projet « Living in the fringe »). Un journal de 12 pages en édition limitée conçu d'après l'itinéraire de Yannick Richard, ami d'enfance de Didier Harel, est mis à la disposition du public dans chacun des lieux de visite ainsi qu'au restaurant social du Trait d'Union qui ouvre ses portes au public à l'occasion de cette exposition. Cet objet est le fruit d'une collaboration entre Gilles Saussier et le graphiste David Poullard.

TRIO JOUBRAN - rencontre


Rencontre avec le Trio Joubran à Escal’Atlantic, le vendredi 3 octobre à 12h30, en partenariat avec Escal’Atlantic

Un air de voyage aux couleurs de la Méditerranée flottait sur la rencontre avec les musiciens du Trio Joubran ce vendredi midi dans le petit salon du bar du paquebot d’Escal’Atlantic. Avec la dizaine de personnes présentes, nous avons surtout parlé musique comme par exemple les différences de tons qui existent entre la musique orientale et la musique occidentale, ou encore quels autres instruments plus occidentaux pourraient accompagner les ouds et les percussions. Nous avons demandé au percussionniste Yousef Hbeisch de quelle manière il s’était intégré à ce trio de oud… Nous avons aussi parlé un peu de la Palestine avec l’aîné Samir Joubran, ou plutôt de son statut d’artiste musicien palestinien et de sa relation à la musique. Les échanges se sont fait en anglais, en français, parfois en arabe. Merci encore à Andrea Klose d’avoir traduit cette belle rencontre qui pendant une heure nous a fait voyager vers d’autres destinations…

mercredi 1 octobre 2008

GUY ALLOUCHERIE - Retour sur 15 jours de résidence

La résidence d'écriture de Guy Alloucherie s'est s'achevée après quinze jours très denses. Beaucoup de rencontres et d'échanges autour de la question « Art, Culture, Société et population », mais aussi autour des activités et des spectacles proposés par le fanal. Durant ces quinze jours, nous avons aussi beaucoup réfléchi à ce que l'on pourrait inventer pour que les populations se sentent plus concernées par l'Art. Mais aussi, à ce que les artistes pourraient inventer en considérant différemment les populations.
On s'est aussi beaucoup amusé du nouveau statut de Guy Alloucherie : stagiaire relations publiques au fanal. Il a en effet souhaité nous accompagner dans tous nos rendez-vous en plus de ceux qui avaient été organisés pour les expérimentations de sa résidence. Il nous a donc suivies dans nos permanences dans les Comités d'Entreprises, dans les maisons de quartier, à l'Université Inter Age, aux CEMEA, à l'ITEP...
Et puis il y a aussi eu des moments de « suspension », comme le jour où nous avons rencontré Claudine Cottain, directrice de ASC (Action Solidarité Création) qui nous a parlé de son projet avec le plasticien Gilles Saussier autour d'itinéraires de SDF dans Saint-Nazaire. Elle nous a aussi beaucoup parlé de jeunes qui « décrochent » et plongent dans l'errance. De trois morts violentes en l'espace du seul mois de juin. Et puis, après avoir mangé avec elle au Trait-d'Union, nous avons feuilleté les carnets de Claudine Henri, une femme qui vit dans la rue et un peu à l'hôtel quand elle a de l'argent. Guy en a parlé dans sa performance du lendemain. « Les carnets de Claudine Henri, à la manière de Sophie Calle ».
Que ce soit lors des rencontres ou des discussions qui ont suivies les soirs de performances, beaucoup d'idées, de réflexions, d'engagements et d'émotions ont été partagés par le public, Guy Alloucherie et l'équipe du fanal.

Véronique Leroux, animatrice au CEMEA nous a envoyé un compte-rendu de la rencontre entre Guy Alloucherie et une vingtaine de stagiaires au tout début de leur formation d'animateur. Ce jour-là c'est Angèle qui l'accompagnait.

Histoire d'une rencontre

Pour créer une rencontre, il faut... une rencontre !
Sur un quai de gare, par exemple. Un lundi, à midi. A Saint-Nazaire Angèle est là. Angèle Kurczewski est responsable des relations publiques au Fanal. La Scène Nationale, à Saint-Nazaire.
Elle attend. Ça tombe bien, moi aussi.
Le train a du retard. Encore mieux ! La conversation durera plus longtemps :
« Alors, cette rentrée ? »
« Guy Alloucherie revient en Résidence au Fanal »
« Guy Alloucherie ! Du Nord-Pas-De-Calais ? De la Compagnie H.D.V.Z. ? »
« Oui, et il reprend ses conversations avec les habitants, les animateurs des Maisons de Quartier, des Comités d'Entreprise, sur l'art, le peuple, la culture. »
« Et une conversation avec des animateurs en formation, c'est possible ? »

Oui, c'est possible ! Tout comme il sera possible d'avoir 10 places pour assister à la présentation d'un « chantier » en cours, la veille de notre rencontre.

Mercredi 24 septembre 2008. 19h. Nous sommes 10 au Fanal :
Jeremy, Emilie, François, Marie-Noëlle, Thomas, Sabrina, Fabien, Elodie, Emeric, et moi.
Nous entrons dans une petite salle, déjà plongée dans l'obscurité. Des chaises, des coussins au sol. C'est presque confortable.
A droite, à gauche, face à nous : 3 écrans. Sur l'un, nous verrons défiler des photos ; c'est l'album de photos, de ceux que l'on feuilletait en famille à une époque lointaine d'avant le numérique. Sur un second, des photos de paysages seront cette fois fixées, mais nous y verront aussi des personnages en mouvement qui racontent de leurs mains, de leurs corps, sans que leurs mots soient audibles, le parcours qu'ils ont effectué pour se rendre de chez eux au Fanal. Certains ont l'air de venir de loin, alors que d'autres semblent avoir à peine franchi 100 mètres. Le troisième écran face à nous donne à voir et à entendre des hommes et des femmes qui sont là, qui se montrent, dans leur quartier, posant devant leur porte, qui nous parlent de leur rapport à l'art, à la culture, à l'autre, à la société, à eux-mêmes.

Poésie, danse, graff, musique, photo, vidéo... Nous sommes là, nous 10, et quelques autres, installés, dans la petite salle déjà plongée dans l'obscurité, à nous laisser happer par l'univers de Guy Alloucherie. Du Nord-Pas-De-Calais. De la Compagnie H.D.V.Z.

Angèle a dit « Je vous préviens, ce n'est pas un spectacle. ».
Que de précautions ! Crains-t-on que nous éprouvions quelque déception ? Mais si ce qui va se passer témoigne d'une forme en cours d'élaboration, du tâtonnement comme ingrédient fabuleux du processus de création, c'est alors nous laisser pénétrer dans l'atelier de l'artiste et nous offrir dans cette découverte une proximité toute en subtilité.

Guy Alloucherie est là, derrière son micro. Musique et paroles. Son débit est rapide. Trop diront certains. Ses mots pas toujours audibles. Comme si il y avait tant à dire. Comme si pourtant il ne voulait pas tout nous dire. Mais pour autant continuer à dire. Sa famille. La mine. Là-bas, dans le Nord-pas-de-Calais. Ses frères et soeurs, qui ne comprennent pas toujours ce qu'il fait. Sa blague de potes et de bistrot. Histoire. Culture. Art. Peuple.
Guy Alloucherie, il le tend aussi son micro, vers ceux qu'on ne voit pas ou encore vers ceux qui accompagnement ceux que l'on ne voit pas. Il révèle la beauté cachée, l'engagement. Il se fait un devoir de mettre son art au service des citoyens.

Pendant 1 heure, nous étions partis en voyage.
Atterrissage autour d'un verre. Partage des sensations et déjà 1er contact avec Guy.

Fabien a dit : « C'est bien que les images nous arrivent de plein d'endroits, comme ça on prend ce qu'on veut. »
Marie-Nöelle a dit : « Mon petit moment de poésie, ça a été la danse. »
François a dit : « C'est où Tremblay ? »
Jeremy a dit : « Je n'avais jamais vu cette lumière sur le bois de Beauregard. »
Thomas a dit : « C'est dommage que l'on ne se soit pas arrêté sur le 1er portrait. Celui du poète. »
Elodie a dit : « Cette écriture, ça ne fait vraiment penser à Philippe Minyana »
Sabrina a dit : « La Chesnaie, c'est mon enfance. C'est là où j'ai vécu. Papa et maman y sont encore. »
Emilie a dit : « Le jeune du film, il est vraiment comme les jeunes de ma structure, avec leurs histoires de cité. L'idée aussi qu'il y a des choses qui ne sont pas faites pour eux. Par exemple, quand on les reçoit avec des petits fours, il se demande si c'est vraiment pour eux, s'ils peuvent se servir. »
Emeric a dit : « Je viens de voir un truc bizarre. »
Guy regarde. Ecoute. Répond. Tranquille.
Pour ce soir, nous nous en arrêterons là. Le lendemain, c'est avec l'ensemble du groupe que nous accueillerons Guy et Angèle.

Jeudi 25 septembre 2008. 9h. Les stagiaires installent la salle. J'attends nos invités en bas de l'immeuble.
9h20. Guy et Angèle arrivent. Oui, il y aura du café.
En haut, dans la salle, 20 personnes nous attendent. Les chaises sont en cercle ; les tables sont couvertes de livres. Le café est prêt. « Noir, sans sucre. ».
De la gêne, de la maladresse en introduction, et puis c'est parti.
Angèle suggéra : « Ceux qui étaient à la soirée, pourraient raconter ce qu'ils ont vu ? »
Ils raconteront. Ils écouteront. Nous échangerons. Pendant 2 heures. L'art, la culture, le peuple. Ils parlent de ce qu'ils ont fait, de ce qu'ils ont vu. De ce qu'ils n'osent pas faire. Ils posent des questions. Ils ne sont pas d'accord. Et peut-être pas si en désaccord que ça. Dans ces joutes orales, la vie frémit. Certains se tairont. Une autre manière d'être là. Ou pas.
C'est leur 2é semaine de formation. Ils n'ont jamais échangé ainsi. Ensemble. La présence de Angèle et de Guy y est pour beaucoup. Essentielle même. Tant il est vrai que l'intelligence crée de l'intelligence, et le talent... de l'appétence. Leur démarche politique, poétique suscite l'espoir de transformations sociales possibles. La langue insolite de Guy intrigue. L'espace de formation des CEMEA encourage les turbulences.

Guy Alloucherie, du Nord-Pas- de-Calais. De la Compagnie H.D.V.Z, et Angèle Kurczewscki, du Fanal, à Saint-Nazaire, avec la complicité de l'Art, fabriquent du lien. Et en prennent soin.

Jeudi 25 septembre 2008. 11h30. C'est la pause. Café, clopes. Lumière d'automne. Nous sommes dehors.

Angèle et Guy nous quittent. Ils sont attendus pour le déjeuner au Trait d'Union ! On croirait presque quils l'ont fait exprès.

Véronique Leroux
CEMEA Pays-de-la-Loire
28 septembre 2008

GUY ALLOUCHERIE - résidence

Guy Alloucherie, Cécile et Clémence (relations publiques) devant chez Ninine.