jeudi 16 juillet 2009

UNE SAISON SE TERMINE...

Et voilà une saison se termine. On n’a pas tout dit des rendez-vous et beaux moments partagés avec le public en cette fin de saison. Le temps s’est brusquement accéléré et on était déjà dans les préparatifs de la saison 2009-2010. Toutes les photos que l’on a prises et pas eu le temps de mettre en ligne… tout ce qu’on aurait eu envie de raconter des moments de rencontres dont on a été les témoins. Tant pis on ne peut pas tout dire et ce n’est pas grave. L’important c’est que ces moments là aient bien eu lieu ! On fera mieux à la rentrée, en tous cas on va avoir une très belle saison. Rendez-vous en septembre.

lundi 18 mai 2009

PRESENTATION DES TRAVAUX DE JUMELAGE

présentation des travaux de jumelage au fanal
du mercredi 27 mai au vendredi 29 mai

Comme chaque année, le fanal propose des projets de sensibilisation au spectacle vivant et au cinéma à travers les dispositifs de jumelages encadrés par des artistes dans les établissements scolaires, en partenariat avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Ces derniers ont concerné pour la saison 2008-2009 six établissements : l'Institut Médico-éducatif Lucien Desmonts, le Lycée professionnel Boulloche et le lycée expérimental de Saint-Nazaire, le Lycée professionnel Gabriel Deshayes de Saint-Gildas des Bois, l'Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique de la Baule, le Lycée professionnel Kerguénec de Saint-Molf.

Les élèves ont ainsi pu s'initier à une pratique artistique (théâtre, danse, musique et cinéma), parallèlement aux représentations auxquelles ils ont pu assister dans le cadre de l'école du spectateur.

Entrée libre sur réservation au 02 40 22 91 36

Horaires présentation des travaux de jumelage

Mercredi 27 mai
15h et 20h au fanal - Le Lycée professionnel Boulloche de St-Nazaire / avec la classe de terminale Bac pro menuiserie
Réalisation d'un court métrage : vrai/faux journal TV du lycée
Travail dirigé par le réalisateur Stéphane Chemin
- Le lycée expérimental de Saint-Nazaire / un groupe de 15 élèves musiciens et non musiciens autour de la thématique du passage.
Travail dirigé par le musicien Denis Charolles

Jeudi 28 mai
15h et 20h au fanal
- L'ITEP Jeunesse et Avenir de La Baule / avec le groupe des jeunes (15 à 18 ans)
Sensibilisation à la danse hip hop : réalisation par Yasmin Rhamani d'un documentaire de création intitulé « Une parole, une danse »
Travail dirigé par le danseur Yasmin Rhamani
- Le lycée professionnel Gabriel Deshayes de Saint-Gildas des Bois/ avec les élèves de terminale Bac Pro service en milieu rural
Initiation au jeu théâtral : présentation d'extraits de Roberto Zucco et Combat de nègres et de chiens de Bernard-Marie Koltès
Travail dirigé par le metteur en scène Christophe Rouxel, théâtre Icare dans le cadre de sa résidence de création de « Combat de nègre et de chiens » de B M Koltès

Vendredi 29 mai 15h et 20h au fanal
- L'IME Lucien Desmonts de Saint-Nazaire / avec un groupe de 15 enfants de 13 à 16 ans
Initiation à la danse contemporaine : travail autour du thème des animaux
Travail dirigé par la danseuse Hakiko Hasegawa
- Le lycée professionnel agricole de Kerguénec de Saint-Molf / élèves de terminale Bac Pro service en milieu rural
Initiation à la danse contemporaine : recherches chorégraphiques autour des thèmes des saisons et la vie quotidienne.
Travail dirigé par les danseuses Vanessa Leprince et Nadine Husson

mardi 31 mars 2009

TOUT CE QU'ON N'A PAS DIT DE FEVRIER ET MARS...

On avait posé dès le départ que ce blog ne serait pas exhaustif. On s’était dit que ce serait une trace. On se doutait bien que rendre compte au jour le jour de notre activité serait intenable. Nous sommes dans le "diktat" du quotidien, dans la gestion des priorités, dans l’inévitable traitement de l’urgence. On pourrait dire que cette trace est une priorité. Elle l’est certes, mais retour à la case traitement de l’urgence.

Donc maintenant il faut « résumer » en un seul texte deux mois d’activités. Deux mois intenses de propositions où il faudrait parler :

- D’accueil de spectacles (12 au total et deux cycles cinéma)
- De rencontres : avec l’auteur de polar Jean-Hugues Oppel autour de l’adaptation d’un genre à l’écran ou encore avec Florence Masure la comédienne du spectacle Boucherie Chevaline de Wladyslaw Znorko.
- D’un stage de danse pour des danseurs amateurs avec Françoise Leick qui a dansé la pièce May B de Maguy Marin pendant des années et qui est venue en transmettre des extraits le lendemain du soir où l’on accueillait le spectacle.
- Du projet réalisé avec des élèves du Lycée Professionnel Boulhoche qui ont travaillé, dans le cadre d’un jumelage, avec le réalisateur Stéphane Chemin et leur prof d’Arts Plastiques Eléonore à la réalisation d’un vrai faux journal concernant leur lycée. Ils viennent d’en achever le montage.
- De cet autre projet de jumelage, qui s’est déroulé durant le mois de mars avec le danseur Yasmin Ramani et des jeunes de l’Itep de La Baule. Comment parler du parcours de chacun d'entre eux à travers la danse hip-hop? Au départ, on avait pensé réaliser ce projet avec Guy Alloucherie, Yasmin Ramani et les jeunes en s’inspirant du travail sur autobiographique que Guy avait réalisé avec Hamid Ben Mahi "Faut qu'on parle". Mais Guy Alloucherie travaille beaucoup et on n’avait pas trouvé de dates possibles. Yasmin a fait un super boulot. Il vient de nous dire qu’il a fini le montage et qu’on allait pouvoir voir le film qui est né de ce travail. On en reparlera et du LP Boulhoche aussi.
- Des enfants de l'IME Lucien Desmonds qui ont commencé au début du mois à travailler avec la danseuse Akiko Hasegawa. C’est le deuxième projet d’Akiko avec des enfants d’IME. Certains d’entre eux ont déjà travaillé avec elle. Ils prennent un plaisir fou à la retrouver et à danser à nouveau avec elle malgré les nombreuses difficultés. De ce projet aussi on reparlera.
- D’une résidence de re-création d’un spectacle de Pierre Hoden 33 Evanouissements d'après trois nouvelles de Tchékhov mises en scène par Vsévolod Meyerhold, et de toutes les personnes (lycéens de lycées professionnels, étudiants étrangers résidant à Saint-Nazaire, lycéens d’option théâtre, groupe théâtre de l’hôpital psychiatrique) qui sont venus suivre le travail en cours et discuter avec Pierre Hoden.) Il faudrait relater mot à mot la rencontre à l’IUT entre Pierre et des étudiants chinois. Dire qu’à un moment, l’un d’entre eux a comparé la liberté des personnages féminins chez Tchékhov à celle des femmes chinoises vivant sur la côte ouest, très différentes de celles vivant à l’intérieur du pays !
- De la soirée cinéma russe animée par l’association Version Originale et de la rencontre avec Gérard Abinsour biographe de Vsévolod Meyerhold et spécialiste du théâtre russe, qui a suivi la projection du film Le Bannissement d’Andreï Zviaguintsev. Et ne pas oublier le thé russe et les petits pâtés à la viande, les pirojki, offerts par l’association franco-russe de Saint-Nazaire.
- De spectacles vus et de rencontres faites avec des collègues, ailleurs, dans d’autres villes, qui travaillent sur d’autres territoires, dans les quartiers Nord de Marseille par exemple. Il faudrait prendre le temps de raconter les projets développés par Géraldine Garnier au sein de la compagnie Cosmos Kolej de Wladislaw Znorko à La Gare Franche et dire l’importance que ça a …
- D’un colloque auquel nous avons assisté à Bordeaux. Organisé par le journal la Scène Pour une prospective du spectacle vivant et des politiques culturelles.

Dans l’intervention qui concluait ce colloque, Guy Saez de l’Observatoire des politiques culturelles a parlé d'une sorte « d’indigestion » provoqué par le mot territoire, désormais brandi en toutes circonstances.
Pourtant c’est une vraie question. Une vraie question qu’on doit se poser quand on travaille dans une structure comme la nôtre. Mais pour inventer des modes nouveaux de rencontres entre l’art, la culture et la population, il faut sans doute déjà énoncer ce qu’on remet en cause. On ne part jamais de rien. Donc partons de ce constat simple : Saint-Nazaire ne ressemble pas aux quartiers Nord de Marseille. Les quartiers Ouest de Saint-Nazaire ne ressemblent pas au quartier du Centre ville, le quartier d’Avalix a peu de chose en commun avec celui de Méan-Penhoët… Une évidence ? oui sans doute, et quand on parle avec les habitants de ces différents quartiers, arrive au grand galop la question de la diversité (géographique, architecturale, sociale, professionnelle etc) et en creux celle de l'égalité. Et quand on se rapproche encore un peu plus de "l’intimité" de chaque personne, qu’on les interroge sur leur rapport à l’art et à la culture, chaque trajectoire est là encore différente.
La saison passée, Lola Chevalier, étudiante en sociologie, était restée plusieurs semaines dans le service pour étudier des itinéraires de spectateurs du fanal. Qu’est-ce qui les avaient conduits à avoir une pratique culturelle ? Chaque parcours était différent. C’est sans surprise nous direz-vous ? Oui mais là encore pour essayer de réinventer, il faut savoir ce qu’on remet en cause. Ici ce serait remettre simplement en cause le fait qu’il existerait une méthode miraculeuse, un parcours balisé qui conduirait tout droit vers l’art et la culture.
Dire cela, c’est aussi réaffirmer qu’il faut continuer à chercher encore et encore, à inventer comme le font certains artistes. Essayer, nous aussi, à notre endroit, évidemment sans se substituer aux artistes, de réfléchir et de les accompagner dans cette recherche de nouveau rapport à l’art, à la culture et à la population. Ça veut dire aussi accepter que le rapport au public se rejoue à chaque fois, en fonction de chaque projet artistique...

lundi 30 mars 2009

ROUGE MADRAS

Toute l’équipe du fanal a participé aux manifestations nationales du 29/01 et du 19/03. Pour la première, les différentes structures culturelles de la ville, personnels permanents et intermittents réunis derrière une même banderole pour défendre nos missions de service public. Pour la seconde, on n’a pas ressorti la banderole. On s’est dit qu’on avait « l’embarras du choix… ». Qu’on pouvait défiler aux côtés des représentants des différentes entreprises de Saint-nazaire dont certaines sont touchées de plein fouet par les réductions de personnels, la diminution des productions et le chômage partiel qui en découle. On connaît tous des personnes concernées. Ou bien avec les parents d’élèves, les infirmières, les enseignants, les travailleurs sociaux, les chercheurs …

jeudi 5 février 2009

BOUCHERIE CHEVALINE - rencontre

Le jeudi 5 février nous avons accueilli le spectacle Boucherie chevaline, mis en scène par Wladislaw Znorko metteur en scène du Cosmos Kolej, qu'il dit avoir écrit et conçu comme une partition sur l'enfance, entre une actrice, Florence Masure, un éclairagiste, Richard Psourtseff, et un régisseur son, Olivier Martin.
Le 5 février, des lycéens de seconde assistaient à la représentation et rendez-vous avait été pris le lendemain à 13h30 avec la comédienne Florence Masure au lycée Aristide Briand pour échanger et réagir à propos du spectacle.

« Bizarre », « surprenant », « étrange » : des mots que les lycéens utilisent tout d’abord pour qualifier le spectacle vu la veille. Pourtant, au fur et à mesure de la discussion, construite d’incessants allers-retours entre les élèves et la comédienne, les langues se délient, les critiques se clarifient, s’affinent…

Extraits :

- Florence Masure : « Pourquoi au début du spectacle le personnage demande au public de partir ? »
- une élève : « C’est trop difficile pour elle d’imaginer livrer ses souvenirs intimes devant une assemblée. »
- FM : « Quels sont les séquences du spectacle qui évoquent pour vous aussi des souvenirs ?»
- des élèves : « le calendrier des PTT, le voyage en bus, dormir à 3 dans un lit… En revanche, d’autres ne m’ont rien raconté !»
- FM « Quelles sont les scènes qui vous ont touchés, ou moins touchés »
- E « j’ai adoré le passage de la description répétitive et rythmée du trajet pour aller à la Boucherie Chevaline»
- E « moi celui de la sonnette, je l’ai trouvé très angoissant ».
- E « Moi celui que j’ai le moins aimé, c’est au début dans le lit, quand le personnage va et vient dans la chambre, entre le lit et l’armoire, j’ai trouvé ça long et ennuyeux. »
- FM « C’est exactement ce que souhaitait le metteur en scène ! En commençant le spectacle par cette scène lente et répétitive il veut dire au public « le spectacle que tu vas voir est construit hors du temps, prends en le pouls, cale toi sur son rythme, laisse toi aller à la rêverie… » »

A la fin, des questions sont posées à Florence sur son parcours de comédienne, sa façon d’appréhender le trac, ses collaborations artistiques… Elle conclut par cette jolie anecdote « conte de fée » : à l’âge de 11 ans, elle est remarquée par Znorko dans une pièce montée par le club théâtre de son collège à Roubaix. Il lui propose alors de jouer dans un de ses spectacles (à cette époque, il intègre des enfants dans ses pièces) puis 15 ans plus tard, alors qu’elle est devenue comédienne professionnelle, il lui a demandé de participer à une nouvelle création présentée en Avignon, le début d’une longue et riche collaboration artistique.

vendredi 30 janvier 2009

STAGE TCHEKHOV - Pierre Hoden




Le vendredi 30 et samedi 31 janvier, le metteur en scène Pierre Hoden a encadré 12 stagiaires, pour la majorité des enseignants, dans le cadre des jumelages et de l'école du spectateur. Ce stage a permis de donner quelques clés sur le travail que Pierre Hoden a mené autour de Anton Tchekhov et Vsévolod Meyerhold pour la création de 33 évanouissements qui sera présenté au fanal les 19 et 20 mars prochains. Pierre Hoden a beaucoup insisté sur l'importance du corps et a demandé aux participants de laisser de côté, au moins dans un premier temps, la psychologie des personnages. Il a expliqué que Mayerhold refusant tout naturalisme, chercha les bases d'un "théâtre de la convention", expérimenta sans cesse avec d'autres artistes pour construire un théâtre politique, poétique et musical. Il adhéra à la révolution de 1917, proclama "l'Octobre théâtral", avec la volonté de transmettre soigneusement au plus grand nombre sa technique. C'est dans les année 1920, qu'il fonda un "atelier supérieur de mise en scène" dont la base de l'enseignement est constituée par la "biomécanique", concept qui doit permettre au nouvel acteur de vivre en intimité avec sa plus grande et principale source d'inspiration : son corps.

jeudi 15 janvier 2009

CHRISTOPHE ROUXEL - Rencontre

La résidence de création de Christophe Rouxel (Théâtre Icare), metteur en scène de Combat de nègre et de chiens s’est achevée le 13 janvier par 3 jours de représentations au Théâtre Jean-Bart. L’accueil du spectacle a été chaleureux comme ont pu en témoigner les réactions lors de la rencontre qui s’est déroulée à l’issue de la représentation du 14 janvier.
Christophe Rouxel avait également accepté de rencontrer dans les établissements scolaires les élèves qui ont assisté au spectacle. Une majorité avait déjà pu assister à une répétition publique qui avait été l’occasion d’un premier échange avec l’équipe artistique. Cette deuxième rencontre a été tout aussi riche. Les élèves ont cette fois-ci réagi sur la scénographie, l’emploi de la musique, le choix des comédiens. Ils ont été également très curieux de connaître les raisons qui poussaient un metteur en scène à monter à plusieurs reprises les textes d’un même auteur (C. Rouxel a mis en scène Quai ouest en 1993, Roberto Zucco en 1997 et il a interprété le rôle du client Dans la solitude des champs de coton mis en scène par Michel Liard). « Un lien fort me relie à Koltès que je ne peux expliquer autrement que par une fascination pour sa langue qui dégage une mélancolie provisoire, s’étirant et s’extirpant de rencontres passionnées. Une lame de fond porte l’essentiel de l’existence, en tout cas aux sens et aux sensibilités que j’y entend ». Il a également cité Bernard-Marie Koltès qui en parlant de son écriture disait « Pour ma part, j’ai simplement envie de raconter bien un jour, avec les mots les plus simples, la chose la plus importante que je connaisse et qui soit racontable, un désir, une émotion, un lieu, de la lumière et des bruits, n’importe quoi qui soit un bout de notre monde et qui appartienne à tous. »

jeudi 8 janvier 2009

CARTE BLANCHE CINEMA - Marc Picavez

Le fanal a donné une Carte blanche cinéma à Marc Picavez, réalisateur en résidence au Centre de Culture Populaire. Il a choisi d'inviter Emmanuel Bourdieu à venir présenter son film Candidature et rencontrer le public dans une discussion croisée.

92 personnes ont donc assisté à la projection du film, en compagnie de son réalisateur Emmanuel Bourdieu et de Marc Picavez, en résidence de cinéaste autour du monde du travail avec le Centre de Culture Populaire. S’en est suivie une discussion autour de leur travail de réalisateur et de scénariste, et sur le cinéma en général.
Marc Picavez a également expliqué en quoi consistait sa résidence de cinéaste à St-Nazaire avec le travail qu’il mène sur le terrain avec des salariés de la Mairie, de Total et de la SIDES.

Nous avions déjà accueilli à plusieurs reprises Marc Picavez au fanal pour la projection de deux de ses films Bul Déconné et France Brésil .

Coup de projecteur sur le projet qu'il mène cette saison avec le Centre de Culture Populaire :

Le CCP accueille de septembre 2008 à juin 2009 le jeune réalisateur Marc Picavez pour une résidence basée sur une mise en contact du cinéaste avec le monde du travail de la région nazairienne. Le projet est d’étudier par des rapports suivis entre un cinéaste de la région et le monde du travail, la possibilité d’expression des réalités sociales par l’image, et de la transmission d’une mémoire ouvrière. C'est aussi un support pour appréhender les mutations de la vie sociale. L’objectif de cette résidence est aussi de soutenir la création cinématographique de ce réalisateur, de favoriser des espaces de rencontres originales avec le public des entreprises et de privilégier des temps de travail destinés à l’écriture d’un scénario. Cette action culturelle vise à la sensibilisation, l'initiation et l'éducation à l'image des salariés adhérents du CCP, du travail de réalisation d’un cinéaste en général et le travail du réalisateur en résidence en particulier, et c’est bien sûr un soutien à un artiste.
Cette résidence se décline en deux axes :
- Un temps d’écriture consacré au cinéaste pour travailler sur un projet de scénario original.
- Des ateliers proposés aux C.E afin d’accompagner des projets vidéo de salariés sur une problématique qui leur est propre au sein de l’entreprise. Marc Picavez sera présent 1 semaine par mois et accompagnera des salariés sur des ateliers vidéo. Aujourd'hui 4 Comités d'entreprise sont partenaires du projet, le C.O.S de la marie de Saint-Nazaire, la SIDES, La SEMITAN et TOTAL RAFFINAGE MARKETING

Bio filmo Marc picavez : Marc Picavez est un jeune cinéaste nantais. Après des études brillantes en sociologie, il obtient un Master Pro «Le Documentaire : Ecritures des mondes contemporains à Université Paris 7. Passionné par l’écriture et la réalisation cinématographique, il est lauréat en 2000 des « Scénarios sur la drogue » avec C’est presque terrible. Il fonde l’association de productions et de réalisations audiovisuelles MAKIZ’ART en 2000. Il y met en forme de premiers projets documentaires ainsi que des projets d’art vidéo. C’est dans ce cadre qu’il fait la rencontre en 2002 de Massaër Dieng, un jeune sénégalais venu en France deux ans plus tôt pour y suivre ses études. Massaër Dieng souhaitait réaliser un film sur sa ville d’origine, Rufisque. Un film de fiction, un court-métrage tourné au Sénégal. Marc quant à lui dispose d’expériences dans l’écriture scénaristique. Leur collaboration donnera naissance à Bul Déconné ! un court devenu long métrage, achevé en 2005 et qui continue encore sa vie en France et à l’international. Les deux auteurs écrivent actuellement un deuxième long métrage Dakar, En attendant la pluie. Marc développe également des projets en solo comme France-Brésil et autres histoires… (2007) et Vertige des Naufragés (35mm ; 30’) qui sera tourné en France durant l’été 2008.

Pour plus d'informations sur ce projet vous pouvez contacter Sandrine Floc'h qui pilote le projet au CCP sandrine@ccp.asso.fr