jeudi 14 février 2008

VINCENT GOETHALS - rencontre - répétition


Répétition scolaire Si j’avais su j’aurais fait des chiens avec :
10 élèves du lycée expérimental de l’option théâtre
14 élèves du lycée Aristide Briand (1ère technologique de Yvane Lepen)
18 élèves de Michèle Bruyès

Vincent Goethals a ouvert les portes de salle Tati afin de permettre aux élèves d’entrevoir le processus de création de Si j’avais su j’aurais fait des chiens, pièce pour laquelle il est actuellement en résidence au fanal. Il a tout d’abord commencé par présenter la pièce et son auteur Stanislas Cotton. Le travail qu’effectue Vincent Goethals porte à la fois sur un territoire, sur une langue et sur un auteur.

« C’est un théâtre qui est politique tout en étant poétique. C’est une pièce avec une langue très écrite, très rythmique. Elle nous montre et nous questionne sur notre société. » « Les personnages sont dans un petit monde qu’on a grossi. Ils sont toujours un peu ridicules, rien que par leur nom Patatras par exemple. Puis, ça se retourne, ces personnages vont devenir pathétiques et très touchants. C’est une émotion qui se pose à nous, qu’est-ce qu’on fait de nos vies, qu’est-ce qu’on fait de nos sociétés ? » « Pour ce travail, nous avons goûté les mots, on est dans la gourmandise des mots avec ce texte. Le personnage naît à travers les mots et nous nous en aidons pour que le personnage existe. »

Cette pièce et sa mise en scène nous font entrer dans l’univers mental d’Angéline. Des lampes suspendues au dessus du plateau nous suggèrent ces petites cases de notre esprit. Sa parole les active, elle ouvre et ferme ses tiroirs de mémoire tout au long de son récit. C’est un univers satirique et haut en couleurs qu’ont pu découvrir les élèves.
A l’issue de cette rencontre, certains d’entre eux ont exprimé la gêne qu’ils ont ressentie par rapport à ce texte qui les a choqué. Il leur aura été proposé, suite à cet échange, de rencontrer l’auteur, Stanislas Cotton, pour éclairer leur point de vue avec lui.

Paroles d’élèves :

« C’est intéressant de voir comment vous travaillez tous ensemble, de voir votre façon de travailler. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de monde qui pouvait travailler autour d’une pièce de théâtre.»

« Ça m’a vraiment donné envie de revenir. Je ne me suis pas sentie exclue de ce qui se passait et j’ai vraiment apprécié cette relation que j’ai pu avoir avec ce qui se passait sur le plateau. »

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