Toujours dans le cadre de la programmation danse pour le jeune public, le spectacle Miniature, mis en scène par la chorégraphe Stéphanie Aubin, proposait une réflexion sur la danse et son sens aux enfants et aux plus grands. Destiné aux enfants de 7 à 11 ans, ce duo pour un danseur et une danseuse illustrait certains principes de la danse contemporaine, insistant sur le fait que chaque spectateur, face à la danse, construit sa propre interprétation. Il y a autant d’interprétations possibles qu’il y a de gens dans la salle disait Miléna Gilabert, la danseuse de Miniature.
Sur cette même idée, un atelier avait été proposé à plusieurs classes de primaires en amont du spectacle, durant la première semaine de février, avec la danseuse Miléna Gilabert. Au total, huit classes primaires de Saint Nazaire, La Baule et Le Pouliguen (dont des classes en ZEP et IME) ont pu y participer, dont trois classes travaillant déjà avec le conservatoire de danse de St Nazaire dans le cadre de Danse en herbe.
Les élèves restaient alors à leurs places, dans leur classe, sans qu’aucune table ne soit bougée… Danser peut se faire n’importe où, avec n’importe quoi, même en restant dans son environnement habituel. Une seule règle : respecter la consigne énoncée ; à partir de là, chacun laissait aller son imagination et suivait son propre chemin, tout en restant toujours en contact avec l’autre et attentif à ses mouvements. Comprendre par le regard, l’intention de l’autre, se lever en même temps puis échanger de place en se déplaçant sans bruit à travers la pièce, par n’importe quel chemin pour y arriver. Même ranger son crayon, un simple geste du quotidien devenait un mouvement de la danse dès lors qu’une intention particulière se posait dessus.
Le fanal mène depuis de nombreuses années des actions en direction des publics, mais comme nous avons l'habitude de le rappeler au moment de l'assemblée générale des abonnés, il s'agit là de la partie immergée de l'iceberg. Il n'en demeure pas moins que ces actions, qui sont de diverses natures, occupent une grande part de notre activité et sont portées par toute une équipe. Fortes de leur diversité, ces actions ont toutes pour ambition de favoriser la rencontre entre les artistes et les publics afin de confronter des points de vue sur la démarche artistique et son encrage dans la société dans laquelle nous vivons. Que ce soit ce que l'on a coutume d'appeler l'action culturelle ou que ce soit de la sensibilisation, ces projets ne se construisent pas seuls. Ils sont le fruit d'un dialogue entre l'équipe du fanal, les artistes et nos partenaires (associations, enseignants, maisons de quartier, soignants, travailleurs sociaux, pratiquants amateurs...). Aujourd'hui plus que jamais, alors que la place de l'art et de la culture est sans cesse débattue dans une société de résultats, il est important de continuer à s'interroger sur le sens que l'on souhaite donner à ces actions.
Elles ont lieu en général après les représentations programmées à 19h30. Elles facilitent l'échange et les réactions "à chaud" entre le public et les équipes artistiques.
LES JUMELAGES
Des actions sont menées en direction des scolaires, notamment au travers du dispositif des jumelages qui permet de mener des projets (autour du théâtre, de la danse, de l'écriture...) sur une saison et qui associent des artistes et un établissement scolaire. Cela donne également lieu à des présentations tout public chaque année en mai au fanal.
LES RÉPÉTITIONS PUBLIQUES
Elles sont proposées lorsque nous accueillons des artistes en résidence de création au fanal et elles sont toujours suivies d'une discussion avec les équipes.
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