
Christophe Rouxel avait également accepté de rencontrer dans les établissements scolaires les élèves qui ont assisté au spectacle. Une majorité avait déjà pu assister à une répétition publique qui avait été l’occasion d’un premier échange avec l’équipe artistique. Cette deuxième rencontre a été tout aussi riche. Les élèves ont cette fois-ci réagi sur la scénographie, l’emploi de la musique, le choix des comédiens. Ils ont été également très curieux de connaître les raisons qui poussaient un metteur en scène à monter à plusieurs reprises les textes d’un même auteur (C. Rouxel a mis en scène Quai ouest en 1993, Roberto Zucco en 1997 et il a interprété le rôle du client Dans la solitude des champs de coton mis en scène par Michel Liard). « Un lien fort me relie à Koltès que je ne peux expliquer autrement que par une fascination pour sa langue qui dégage une mélancolie provisoire, s’étirant et s’extirpant de rencontres passionnées. Une lame de fond porte l’essentiel de l’existence, en tout cas aux sens et aux sensibilités que j’y entend ». Il a également cité Bernard-Marie Koltès qui en parlant de son écriture disait « Pour ma part, j’ai simplement envie de raconter bien un jour, avec les mots les plus simples, la chose la plus importante que je connaisse et qui soit racontable, un désir, une émotion, un lieu, de la lumière et des bruits, n’importe quoi qui soit un bout de notre monde et qui appartienne à tous. »
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